Pourquoi la croix, quel scandale !

Dieu est-il raisonnable en utilisant la croix comme moyen pour sauver l’humanité entière ? Bien sûr que non pour nous autres humains bien-pensant. Ce n’est certainement pas raisonnable du tout ! En plus, cela heurte notre délicate conscience ; Il aurait pu choisir un autre moyen, franchement ! D’ailleurs, nous allons arranger tout cela en avançant l’argument suivant : « Ce n’est certainement pas Jésus qui est mort sur la Croix. Il paraît qu’on l’a remplacé par quelqu’un d’autre à la dernière minute car il est inconcevable que Jésus (si tenté qu’il soit Dieu) meure sur une Croix ! Voyons donc, soyons un peu plus raisonnable et sensé ! »

D’autres ont avancé l’argument suivant : « Jésus ne pouvait pas être l’envoyé de Dieu. D’ailleurs, Il ne peut pas être le Fils de Dieu ; Il a usurpé cette identité, c’est pour cela que nous, nous pensons que Dieu n’a pas de Fils ; c’est beaucoup plus raisonnable et bien raisonné à notre avis ! ».

D’autres encore défendent l’argument suivant : « La croix est destiné aux brigands et aux criminels. Comment Dieu peut-Il mettre son Fils sur une croix ! Et en plus, c’est un instrument de malédiction. C’est tout simplement inacceptable pour notre bonne conscience et donc cela ne peut pas nous concerner ! ».

Nous allons voir ce que dit l’encyclopédie libre concernant le supplice de la Croix qui était une pratique romaine du temps de Jésus. Selon Wikipédia, « On sait, grâce à l’archéologie et aux textes antiques comment se déroulait le supplice de la croix. Le condamné était d’abord attaché par les poignets à une traverse de bois (stauros en grec, patibulum en latin). Puis cette traverse était fichée dans un pieu vertical (en grec xylon, c’est-à-dire « bois » ; en latin crux ou furca) moins élevé qu’on ne l’imagine en général, les pieds du supplicié touchant presque le sol. Le tout formait ce que les Romains appelaient une crux (terme à l’origine du français « croix »). On pense qu’elle avait la forme d’un T. Le condamné mourait par asphyxie, après plusieurs heures de terribles souffrances. Particulièrement douloureux et humiliant, ce genre de mort était, dans le monde romain, réservé aux esclaves et aux non-citoyens ».

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