I/Qui est vraiment Jésus-Christ ?

Est-Il simplement un grand homme et un illustre sage qui a marqué l’humanité par sa vie exceptionnelle hors norme, et son enseignement moral éminemment élevé et intemporel ?

Ou est-il plutôt un grand rabbin et prophète d’Israël qui en l’espace de trois ans et demi a bouleversé la vie juive et réformé le judaïsme dans toutes ses formes ?

Serait-il Celui qu’Il prétendait être « l’accomplissement des Ecritures, c’est-à-dire, la Torah, les Psaumes et les Prophètes » selon Luc 24 : 44 et Celui dont le Nouveau Testament attribue le titre de « Messie, Fils de Dieu » selon Matthieu 16 : 15 et Jean 11 : 27 ?

Est-il la « postérité de la femme qui écrasera la tête du serpent ? » selon Genèse 3 : 15 ou encore « El-Shaddai, le Tout-Puissant » selon Genèse 17 : 1 ?

Est-Il celui qui a porté le nom divin, le « Tétragramme Y.H.V.H. » révélé à Moïse dans Exode 3 : 14 et Exode 6 : 3 ?

Enfin est-Il Celui dont il est écrit : « Je suis l’alpha et l’oméga, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant » selon Apocalypse 1 : 8 ?

De telles citations bibliques, telles des pièces du puzzle, se rapportant textuellement à Dieu et exclusivement au Messie se comptant par plusieurs centaines dans l’Ancien Testament.

De manière extrêmement précise, toutes trouvent leur accomplissement prophétique littéral, partiel ou total en la personne de Jésus-Christ.

En effet, un examen minutieux des Ecritures révèlent l’omniprésence de Jésus-Christ sur toutes les pages de la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse.

Son nom, partiellement caché et énigmatique dans l’Ancien Testament apparaît clairement et ouvertement dans le Nouveau Testament. En hébreu, le nom « Yéchoua » signifie littéralement « Dieu sauve ».

Ainsi, le nom de Jésus est une indication formellement immédiate de son identité.

Jésus-Christ est donc, la révélation magistrale de la divinité dans le Nouveau Testament. Celui-ci rapporte fidèlement sa vie, ses enseignements et ses œuvres surnaturelles prodigieuses culminant par sa mort et sa résurrection d’entre les morts (Matthieu 28 : 6 ; Luc 24 : 6 ; Marc 16 : 9 ; Jean 20 : 17)

II / Que dit Jésus-Christ de lui-même ?

Tétragramme « Y.H.V.H »

Dans Jean 8 : 24, Jésus déclare : « Si vous ne croyez pas que « Je suis Celui qui Suis » (Traduction littérale de l’hébreu), vous mourrez dans vos péchés. »

Dans ce texte, Jésus s’attribue le nom divin Y.H.V.H., révélé à Moïse sur le Mont Sinaï dans Exode 3 : 14 et Exode 6 : 3.

Unité divine

Deux textes de l’Evangile de Jean atteste l’unité de Jésus avec Dieu. Dans les deux, Jésus exclut toute dualité divine :

1 Jean 10 : 30 : « Moi et le Père, nous sommes Un »

2 Jean 14 : 9 : « Celui qui m’a vu a vu le Père »

Être un avec Dieu indique de toute évidence que Jésus est Dieu.

Eternel

Dans Jean 8 : 58, Jésus déclare : « En vérité, en vérité avant qu’Abraham ne fût, je suis ».

Ici, Jésus se réfère au livre de la Genèse où il écrit dans Genèse 15 que Dieu lui-même est apparu à Abraham, qu’Il l’a visité en forme d’un homme selon Gen.18 : 1 et en forme d’un ange selon Genèse 22 : 1

<!--nextpage-->

Vie éternelle

Jésus se déclare être la « Résurrection et la Vie » selon Jean 11 : 25 qui accorde la vie éternelle au monde. Ainsi, il est écrit dans Jean 3 : 16 « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » et enfin dans Jean 6 : 51 : « je suis le pain de Vie qui descend du ciel, si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ».

Autorité divine

Jésus déclare dans Matthieu 9 : 6-7 « Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : « Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit et retourne chez toi. Il s’en alla chez lui ». Apparemment, Jésus avait ordonné à cet homme dans Matthieu 9 : 2 « Prends courage mon enfant, tes péchés sont pardonnés ».

De même, pour la femme pécheresse à laquelle Jésus dit dans Luc 7 : 48 « tes péchés sont pardonnés ». Si donc le miracle est une intervention divine qui échappe aux lois naturelles, la rémission des péchés ne relève nullement d’une autorité humaine mais d’une autorité divine.

Lumière

Jésus déclare dans Jean 8 : 15 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ».

Par cette déclaration, il atteste sa messianité car la lumière dans l’Ancien testament est attribuée au Messie qui est aussi le Salut de Dieu pour le monde, selon Esaïe 42 : 6-7 « Moi l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut, pour être la lumière des nations ».

III / Que dit le Nouveau Testament sur Jésus-Christ ?

Verbe incarné

Le Nouveau Testament déclare dans Jean 1 : 1 ,14 « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu… Le Verbe a été fait chair et Il a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ».

Être le Verbe de Dieu, c’est être Dieu car « la Parole de notre Dieu subsiste éternellement » Esaïe 40 : 8. Cela implique la divinité incontournable de Jésus, Verbe éternel et incarné de Dieu.

Il est Roi sur le trône de Dieu

L’épitre aux Hébreux déclare dans le chapitre 1 versets 8-9 : « Mais Dieu dit au Fils, Ton trône ô Dieu est éternel, c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes collègues ».

Par deux fois, Dieu interpelle son Fils par le titre « ô Dieu » et Il évoque le trône de Jésus-Christ comme étant un « trône éternel ». Cela implique que Jésus-Christ est Dieu éternellement.

Dieu éternellement

Jésus-Christ est Dieu éternellement selon qu’il est écrit dans :

1 Jean 5 : 20 : « Jésus-Christ est le Dieu Véritable et la vie éternelle »

Rom. 9 : 5 « Christ est au-dessus de toutes choses ; Il est Dieu béni éternellement ».

Tite 2 : 13 « En attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ ».

Colossiens 1 : 19 « En lui habite toute la plénitude de la divinité »